AS Carcassonne-Maroc, vainqueur Coupe LOPEZ 2009
Publié le 13/07/2022
« Ils l’ont fait. La manière en plus. Pour au final, une finale qui restera sans nul doute dans les annales de la coupe Lopez. Une finale historique qui n’aurait pu être si ses protagonistes n’avaient livré, pour le premier, le meilleur de lui-même, et pour le second fait preuve de persévérance, de solidarité, d’abnégation. « Car il faut être deux pour jouer au foot et aujourd’hui je rends un grand hommage à ces joueurs de Domairon qui n’ont jamais baissé la tête devant l’adversité, qui nous ont aidé à offrir ce spectacle et ces dix buts au public », souligne Malick Niang pas peu fier d’avoir permis, en deux années seulement, à la formation marocaine « de cultiver le respect pour récolter la reconnaissance. J’ai une grande pensée pour Amar Didaoui qui a fait partie de ceux qui ont coaché cette équipe avant mon arrivée et qui lui ont permis de rejoindre la DHR. Je remercie le président qui a beaucoup œuvré pour que nous arrivions là, les joueurs, les supporters… tous ceux qui nous ont aidés et ont cru en ce groupe. Cette victoire a du sens, elle est symbolique. Il n’y avait qu’à voir, dimanche soir, combien les larmes de joie ont coulé dans tous les quartiers dont sont issus les joueurs ».
Après une année à la fois difficile et riche en événements, au cours de laquelle les meilleures équipes ont chuté face à la formation carcassonnaise, les Marocains ont récolté dimanche le fruit de leur travail. « Car au-delà de la victoire, c’est une conception de jeu qui a prévalu. C’est l’équipe qui a joué qui l’a emporté et quand on voit qu’au bout d’une demi-heure nous menions 4 à 0… Cette victoire c’est que du plaisir, c’est que du bonheur », poursuit Malick Niang qui attend maintenant le rendez-vous du challenge Tinéna-Roquefort face à Gruissan vainqueur de la coupe Favre avant de penser aux vacances et à la saison prochaine qu’il devrait effectuer toujours dans le même club. « C’est difficile mais oh combien stimulant d’être avec eux. Je pourrais très bien partir ailleurs mais le challenge marocain est trop excitant. »
La Dépêche, 09/06/2009