Publié le 01/07/2022

Malgré la date et l’horaire inhabituels pour cette finale de la coupe Lopez, les supporters des ‘jaune et noir’ s’étaient déplacés en nombre pour supporter leurs favoris.

Pourtant évoluant en division supérieure, le CO Castelnaudary s’est montré timoré face à des Conquois mordants.
Durant les 20 premières minutes, le jeu est un peu décousu.
Les chauriens donnant de grands ballons vers l’avant, les hommes Fabien Perez tentant de mettre à défaut la défense adverse. C’est finalement Marty qui ouvre le score à la 30ème mn en battant le portier chaurien de près. Aux citrons les ‘jaune et noir’ mènent au score 1 à 0. Pratiquement à l’heure de jeu, Abrial double la mise. On pense que la rencontre est pliée.

Au contraire, piqués au vif, le COC pousse et met à la faute la défense qui est sanctionnée par un pénalty à la 70ème mn. La partie s’équilibre et tout le monde pense à la victoire conquoise. Beaucoup de fébrilité dans les dernières minutes. Sur un dernier coup franc tiré dans les arrêts de jeu, les chauriens de la tête égalisent. Loin de se décourager les protégés du président Montespan prennent le jeu à leur compte et mettent le portier adverse plusieurs fois à l’ouvrage.

C’est finalement Durand qui, à la 101ème va porter l’estocade et marquer le troisième but conquois. Malgré les assauts répétés des chauriens, les ‘jaune et noir’ préservent le score et reporte la coupe Lopez. Victoire amplement méritée au vu de leur prestation lors de cette finale qui couronne une excellente saison avec la montée en DHR.

Félicitations à Fabien Perez et à tous les joueurs qui ont participé à cette belle aventure ! José Campillo « Béto » La Dépêche du Midi

Une nouvelle page s’est inscrite en lettres jaune et noir dans le grand livre de l’histoire de l’US Conques dont de nombreux trophées, titres et diplômes ornent la vitrine très achalandée de ce club quasi-octogénaire, dont cinq coupes de l’Aude glanées en 1957, 1960, 1967, 1988 et ce mercredi 29 mai 2013.

Au stade Mazet, il ne pouvait rien leur arriver à ces Conquois qui attendaient cette coupe Victor-Lopez depuis un quart de siècle. Trop forts… dans leurs têtes d’abord, des morts de faim pendant deux heures de jeu intense et agréable face aux techniciens du Lauragais, pourtant intouchables cette saison, qui accèdent en excellence.

Et le reste a suivi. Le reste suit toujours quand on est volontaire, hargneux. Avec envie et opportunisme, les riverains de l’Orbiel ont mené 2 à 0 et puis, suite au sursaut d’orgueil des amateurs de cassoulet, ils ont pris des «pets» prévisibles au moral avec l’égalisation, tout près de l’indigestion, du gouffre. Que nenni ! le XI de Fabien Perez et Richard Parra a bravé le sort jusqu’à lui provoquer son essoufflement après l’estocade du matador Durand pendant les prolongations.

Ils ne pouvaient rien leur arriver avec l’enthousiasme de ce mercredi de printemps. Comme ils ont cru en leur étoile, cette cuvée somptueuse du Cabardès, avec beaucoup d’amour, de mental, de cœur, a fait vaciller la « cassole » de Castelnaudary.

Derrière une attaque venimeuse, une défense monstrueuse, un milieu de terrain énorme et un gardien impérial les Mouzet, Abrial, Abdellaoui, Manreza, Bousquet, Bensalem, Jamaï, Durand, Esteban, Parra, Marty (cap.), Lamarain, Catala, Azalbert ont pilonné sans répit jusqu’à saouler le pensionnaire d’excellence. L’osmose entre joueurs, supporters, dirigeants, partenaires a permis que la fête soit belle, en attendant la supercoupe Tinéna le 9 juin à 16 heures à Quillan contre Trèbes.

José Campillo, La Dépêche du Midi