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« Ils l’ont fait. La manière en plus. Pour au final, une finale qui restera sans nul doute dans les annales de la coupe Lopez. Une finale historique qui n’aurait pu être si ses protagonistes n’avaient livré, pour le premier, le meilleur de lui-même, et pour le second fait preuve de persévérance, de solidarité, d’abnégation. « Car il faut être deux pour jouer au foot et aujourd’hui je rends un grand hommage à ces joueurs de Domairon qui n’ont jamais baissé la tête devant l’adversité, qui nous ont aidé à offrir ce spectacle et ces dix buts au public », souligne Malick Niang pas peu fier d’avoir permis, en deux années seulement, à la formation marocaine « de cultiver le respect pour récolter la reconnaissance. J’ai une grande pensée pour Amar Didaoui qui a fait partie de ceux qui ont coaché cette équipe avant mon arrivée et qui lui ont permis de rejoindre la DHR. Je remercie le président qui a beaucoup œuvré pour que nous arrivions là, les joueurs, les supporters… tous ceux qui nous ont aidés et ont cru en ce groupe. Cette victoire a du sens, elle est symbolique. Il n’y avait qu’à voir, dimanche soir, combien les larmes de joie ont coulé dans tous les quartiers dont sont issus les joueurs ».

Après une année à la fois difficile et riche en événements, au cours de laquelle les meilleures équipes ont chuté face à la formation carcassonnaise, les Marocains ont récolté dimanche le fruit de leur travail. « Car au-delà de la victoire, c’est une conception de jeu qui a prévalu. C’est l’équipe qui a joué qui l’a emporté et quand on voit qu’au bout d’une demi-heure nous menions 4 à 0… Cette victoire c’est que du plaisir, c’est que du bonheur », poursuit Malick Niang qui attend maintenant le rendez-vous du challenge Tinéna-Roquefort face à Gruissan vainqueur de la coupe Favre avant de penser aux vacances et à la saison prochaine qu’il devrait effectuer toujours dans le même club. « C’est difficile mais oh combien stimulant d’être avec eux. Je pourrais très bien partir ailleurs mais le challenge marocain est trop excitant. »

La Dépêche, 09/06/2009

« Le dernier samedi de mai, les hommes du président Rastouil avaient rendez-vous à Conques avec l’Histoire. Ils avaient pour ambition et pour «mission» de remporter la première coupe Favre de l’histoire du club. Aucun capitaine arzenais n’avait eu l’honneur de brandir pareil trophée. Jean-Charles Coll aura eu ce privilège et cette fierté. Au terme d’une belle partie de football pleine d’engagement viril mais loyal, au terme d’une soirée palpitante forte en émotions, en conclusion d’un spectacle ayant tenu en haleine quelque 800 supporteurs passionnés, les «vert et rouge» de la Malepère sont logiquement sortis vainqueurs d’une pièce en quatre actes au cours de laquelle les Arzenais ont toujours fait la course en tête.

Alors qu’au cours des deux rencontres de championnat opposant les deux équipes les Arzenais n’étaient pas parvenus à faire trembler les filets de Thibault Khadir, dans cette rencontre à fort enjeu, par deux fois l’excellent gardien du Razès est allé chercher le ballon au fond des filets. Tout d’abord, en début du second acte, c’est Farid Bourdja qui trouvait la lucarne avec un tir canon de près de 30 mètres. Ensuite, après la réduction du score par les «bleu et blanc» en seconde période, au troisième acte, c’est le remplaçant de luxe, Merwan Chachoua, qui portait l’estocade et faisait vibrer de bonheur les centaines de supporteurs arzenais présents tout autour du stade.

Au coup de sifflet final, ces mêmes supporteurs ont envahi la pelouse pour venir communier avec leurs héros en chantant haut et fort «On est les champions !». En soirée, à Arzens, ce titre a été fêté comme il se doit et le foyer a abrité une belle fête de famille entre les joueurs, leurs familles et les supporteurs les plus fervents. »

« Le dicton affiché par les supporters de l’US Minervois «Jamais deux sans trois» ne s’est pas vérifié samedi soir.

Dans une ambiance bon enfant de la part des deux clubs, la rencontre a basculé en seconde période avec le but de la gagne de Samir, l’un des quatre frères de la dynastie Larab. Et comme l’avait souligné dans la semaine Enzo Lantiéri, celui qui a assuré l’intérim au poste d’entraîneur d’Abdallah Nouasria une grosse partie de la saison : «Cela se jouera sur un détail»

Effectivement, en fin de rencontre, le Narbonnais Boudjellal (81e) a eu le 4-2 entre ses pieds, alors que l’attaquant du Minervois Monzo venait de toucher le poteau pour la balle du 3-3, deux minutes auparavant. »

Le président Ali Chalkha confiait : «Une belle saison pour nous. Nous accédons en D1, nous remportons la coupe Favre alors que nous n’étions pas favoris. Alors pourquoi pas le titre de D2 samedi prochain. Comme quoi avec un petit budget et un gros cœur, tout est possible en football à ce niveau-là.»

La Dépêche, 22/05/2018 

US Minervois 2 – USA Pezens 1 

A CONQUES. Arbitres : M. Fernand Jardi, assisté de M.Bakhtaoui et Marty.

MT : 1-1.

Pour l’US Minervois : Corrieri (28e) et Remaury (89e).

Pour Pezens : Lamarain (30e).

US MINERVOIS : Debacker, Mateos, Benalla, Devillière, Armengaud, Robert, Frances, Amrine, Abis, Corrieri, Remaury.

Cartons jaunes : Abis (44e); à Pazens : Catalano (22e), Surre (35e), Fabre (69e) et Ouddane (79e).

Carton blanc : Abis (79e).

USA PEZENS : Gillim Ditcaille, Surre, Fabre, Aribaud, Joannard, Baux, Perrot, Zemgarli, Ouddane,Lamarain, Catalano. Sont entrés en cours de match : Batello et Moreno.

 » Il y eut la «Mano de Dios», en référence au but inscrit de la main par Diégo Maradona lors d’un quart de finale de la coupe du Monde 86 au Mexique entre l’Argentine et l’Angleterre (2-1), il y aura maintenant la bicyclette de Père Thibault ! Prêtre à Carcassonne, l’attaquant du Minervois, Thibault Remaury, a en effet donné la victoire aux siens à la 89e minute du match sur un formidable geste technique. Dos au mur, quasiment aux 16 mètres, il reprenait de volée et en retourné s’il vous plaît le centre tendu venu de la droite de son coéquipier Kévin Corrieri. Somptueux ! Sans nul doute un coup de main des «Dieux du football» dans cette ultime action qui semblait imparablement déboucher sur les prolongations ? Néanmoins, à y regarder de plus près, l’US Minervois n’a pas volé son succès et ne doit à personne d’autre, et certainement pas à quelques aides mystiques que ce soit, la première coupe Favre de son histoire. Même si ce beau duel fut d’abord une question de coups de pied arrêtés, avec un but inscrit de part et d’autre sur coup franc (28e pour l’US Minervois, 30e pour Pezens), il connut également ses coups du sort, avec deux frappes sur la transversale de deux joueurs du Minervois, Remaury (21e), puis Frances (87e). Pezens rivalisa souvent avec son adversaire du jour, mais le Ciel finira finalement par lui tomber sur la tête au plus mauvais moment. Doux Jésus !

Joël Fabre > capitaine de l’USA Pezens. Alors que nous venions d’entrer dans la dernière minute du temps réglementaire, je pensais sincèrement que nous allions disputer les prolongations. Jusqu’à ce but venu de je ne sais où, chaque équipe pouvait l’emporter. Même si l’US Minervois s’est créé les meilleures occasions, cette finale ne s’est pas jouée à grand-chose. Ce fut un match serré et tendu. Malheureusement, il fallait un vainqueur. Je suis surtout très triste pour nos supporters qui étaient venus nombreux nous encourager.

Thibault Remaury > attaquant et héros de l’US Minervois. Ce but est surtout le résultat d’un bon débordement de notre capitaine sur le côté puis d’un centre parfait, ensuite, le ballon a bien rebondi sur mon pied pour finir en pleine lucarne. Pour l’anecdote, il y a quinze jours, j’avais tenté ce même geste en jouant avec mes neveux… j’avais failli me casser l’épaule !

Jeff Puéo >président de l’US Minervois. C’est la première fois en trente ans que notre club accédait à la finale de la coupe Favre. Alors la remporter, ce n’est que du bonheur ! Personnellement, c’est l’aboutissement d’une carrière de joueur, puis de dirigeant et donc de président depuis treize ans. Le club se construit et grandit sereinement.

José Branger > entraîneur de l’US Minervois. Je ne m’attendais pas à ce geste de notre attaquant à ce moment-là de la finale ! Et qu’il le réussisse c’est purement formidable. maintenant, Thibault n’est pas à son premier coup de génie. Il en réussit tout au long de la saison ! Concernant la rencontre, nous sommes bien rentrés dans le match avant que notre jeu, fait de passes courtes et de jeu vers l’avant, ne se délite. Nous avons trop balancé… heureusement, la fin nous a souri ! »

 

 

   

Victoire du FC Quillan face à Salles/l’Hers, 2-1 (2-0 à la pause, buts: Olivier Carbonell), en finale de la Coupe Favre saison 1987/1988. Le Président de l’époque était Troyen Tinéna. 

Photo: Lérys Tinena

Dans un match sous tension et avec peu d’occasions, le Briolet réussit à remporter le titre face à Gruissan, grâce à un but avant la 70ème minute (1-0). 

Briolet II 1 / Gruissan II 0

Arbitre: M Laurent Coeur 
300 spectateurs environ
But pour Briolet: Argeles (69)

Briolet: Martinez (c), Khaled Khodja, El Amria, Spanneut, El Aissi, Elasfa, Siourac, Tafforeau, Argeles, Hamzaoui, Houssni; Rouzeau, Bauguil, Lanau.

Gruissan: Valls, Britsch, Sorbes, Sandre, Gaubert, Leroux, Forges, Mateus, Poquet (c), Squelbut, Hernandez; Pinto, Balanger, Simon. 

 

« Une finale épuisante pour les nerfs des dirigeants et du public qui ont dû attendre les tirs au but pour se départager. Dans le jeu, les deux équipes se sont longtemps neutralisés et la première frappe cadrée ne viendra qu’à la vingtième minute pour les joueurs de Saint-Nazaire de plus en plus pressants sur le but bramais. Continuant de pousser et après un bon ballon remonté côté droit suivi d’un centre, Julien Sendrous ouvrira la marque d’une frappe au ras du poteau. Continuant de pousser, ils manqueront le « break » d’un tir de Boudet détourné en pleine lucarne par le portier bramais. Les Bramais à leur tour à l’attaque pousseront mais manqueront d’efficacité et toucheront même le poteau par Sas juste avant la mi-temps tandis que leurs adversaires avaient également touché le poteau par Tormo.

En deuxième période, les Bramais par Sas, Bareil ou Azam auront des occasions mais le portier adverse fera des merveilles. Le portier bramais en fera autant devant Martinico, Ramada ou Tormo et seule la séance des tirs au but départagera les deux équipes et verra les joueurs de Bram l’emporter 4 tirs à 1 grâce à deux arrêts de Mancier leur gardien.

bram 1 – saint-nazaire 1 (bram aux tab 4 à 1)

À Trèbes. Arbitre : M. Gayraud assisté de MM. Jardi et Martinez. Délégués : MM. Miramond et Gil.MT : 0 à 1.

Pour Bram : Sas (85e).

Pour Saint-Nazaire : Sendrous (22e).

Bram : Mancier, Novello, Maddens, Krambs, Pujol, Justafre, Hallereau, Bareil, Sas, Azam, Darfeuille, Roulleau, Gonzalez et Sanchez.

Saint-Nazaire : Fagari, Bertrand, Martinico, Gérard, Largillier, Garcia, Ramada, Cathala, Tormo, Boudet, Sendrous, Pendriez, Gérard et Martin.

M. Castan (président de Saint-Nazaire) : Une belle finale et un titre qu’on tenait jusqu’à ce but égalisateur dans les cinq dernières minutes et qui nous fait mal. On n’a pas su marquer avant alors qu’on a eu les occasions. Bram fait un beau champion bravo à eux.

Ramada (Saint-Nazaire) : Des regrets car c’est un match qu’on aurait dû gagner dans le jeu vu le nombre d’occasions. La séance de tirs au but est très dure et on ne peut avoir que des regrets.

Darfeuille (AS Bram) : Une belle victoire qu’on est vraiment allé chercher en se mettant une fois de plus (comme en demi-finale) la pression jusqu’au bout. Un titre qu’on se devait de ramener et qui manquait au club depuis un peu plus de trente ans. Un grand bonheur pour tous et pour nos supporters et supportrices qui nous ont toujours encouragés et le méritent aussi.

Mancier (gardien de but Bram) : Un premier titre en seniors, pour moi une grosse satisfaction et beaucoup de plaisir de l’avoir gagné avec ce groupe. On va en profiter, le savourer ensemble et le partager avec nos supporters.

Serge Sicard (président Bram) : Une immense joie et une belle récompense pour ce groupe qui le mérite bien après une saison plutôt délicate. »

La Dépêche du Midi, 21/05/2012

« Mai 1949, le Football Club Alzonnais de Jean Colombier se déplace à Bram pour jouer la finale de Coupe de l’Aude contre Lasbordes.
Ces 2 équipes se connaissent bien puisque les Alzonnais les avaient battus 2 fois en championnat. Beaucoup de monde pour cette finale, MICOULEAU Pierre frappe la barre en première mi-temps sur un corner, les contacts sont rudes mais correct.
Les alzonnais dominent mais n’arrivent pas à concrétiser. En 2nd période, GUERINO, immigré espagnol fuyant le régime Franquiste avant la guerre sera le seul buteur de ce match. Le football Club Alzonnais remportent sa 1iere Coupe de l’Aude. La fête se poursuivait toute la nuit au Café MAZZA situé à côté de la promenade. 

Debout : MAZZA Adrien, COLOMBIER Jean, POUZENS Étienne, LLORET Jacques, GUERINO, TONELLO Lino, MICOULEAU Pierre, BANQUET Roger, AYRAUD Henry.

Assis : PAGES Sylvain, CERVIERES François, FAGE Antoine, BOSQUE Joseph, LOCHOUYA Mathieu. »

Article Mr MONTARDY